Les Verts soumettent leur modèle de gestion des politiques sociales et de santé au terrain.
Un colloque avec les professionnels, les syndicats, les mutuelles, ... très enrichissant! Jacques Morel et moi-même comptons poursuivre la construction d'une politique sociale et de santé sur Bruxelles plus cohérente et permettant mieux de répondre aux besoins de la population avec les gens de terrain et les partenaires sociaux. Merci à tous les intervenants et participants!
Les écologistes francophones et flamands de la capitale se sont mis mercredi à l'écoute des réactions des différents secteurs concernés pour plancher sur un modèle d'organisation des politiques sociales et de santé à Bruxelles dans un contexte de compétences revues très prochainement à la hausse dans le cadre de la réforme de l'Etat.
L'inquiétude était palpable dans le ton adopté par la bonne centaine de participants au colloque organisé au parlement bruxellois, sur le thème "La réforme de l'État, fatalité ou opportunité pour Bruxelles? "
Hormis la gestion des allocations familiales qui sera transférée dans un avenir un peu plus éloigné, l'horizon 2015 est dans le viseur pour une série de matières liées l'assurance-maladie, entre autres, les maisons de repos de soins (normes, encadrement, ...) et une partie de la santé mentale. A Bruxelles la plupart de ces matières seront transférées à la Commission Communautaire Commune.
Les Verts proposent de profiter de la réforme institutionnelle qui s'impose pour repenser le modèle social bruxellois en visant également un décloisonnement. Leur proposition d'organisation des politiques sociales et de santé sur le territoire bruxellois, repose majoritairement sur la Commission Communautaire Commune, lieu de rencontre des francophones et néerlandophones.
Le député Jacques Morel a ainsi insisté sur l'importance d'articuler ces politiques entre elles, mais aussi avec les politiques régionales pour améliorer la santé des Bruxellois. La députée Magali Plovie a quant à elle présenté la proposition d'un organisme d'intérêt public unique amené à gérer à la fois les compétences transférées, mais aussi les compétences actuellement aux mains des entités fédérées (maisons de repos, services ambulatoires, personnes handicapées, etc.), en concertation avec les acteurs concernés (syndicats, mutuelles, représentants des usagers). Cet OIP se pencherait sur le budget, les priorités et les normes.
Les écologistes ont également proposé la création d'un centre d'appui à la décision politique, rassemblant les différents services d'études existants.