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La justice sociale comme fil conducteur

Au cours de mes différents mandats en tant que députée bruxelloise, je place les droits humains et la justice sociale au cœur de mes actions. Je travaille principalement sur les thématiques sociales et santé, notamment : repenser le système carcéral belge et le suivi des détenu·e·s, donner une autre place au vieillissement dans notre société, déployer des solutions diversifiées aux problèmes de santé mentale, réfléchir à de nouveaux modes de gouvernance comme les communs, lutter contre le harcèlement sexiste... Un travail basé sur de nombreuses visites et échanges avec les personnes concernées par ces problématiques.

Lutte contre la pauvreté, social et santé, prisons, emploi, 6e réforme de l'Etat, covid-19, pouvoirs spéciaux... 

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Le Jeudi de l'hémicycle avec Plan International Belgique (2019).

Une résolution pour lutter contre le harcèlement dans l'espace public

Le 30 avril 2019, la proposition de résolution sur laquelle j'ai travaillé avec David Weytsman a été adoptée à l'unanimité au Parlement bruxellois. Le texte a débouché sur une série d'actions pour lutter contre le harcèlement sexiste dans l'espace public et les transports en communs.

Un travail a été fait en collaboration avec les jeunes activistes de Plan International Belgique, à la suite d'un Jeudi de l'hémicycle. Une belle collaboration avec la STIB et Plan International Belgique, complétée par des auditions d'associations luttant pour les droits des femmes.

Élargir le droit de vote aux résidents bruxellois non-européens

À Bruxelles, 1 adulte sur 3 n’a pas le droit de vote, tout en vivant, étudiant, travaillant…contribuant à la vie de la Région.

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L'hémicycle du Parlement bruxellois.

En 2019, sur base d'une proposition que j'ai déposée avec des collègues d'autres partis, le Parlement bruxellois a voté une résolution pour élargir le droit de vote aux non-Belges qui résident à Bruxelles, peu importe leur origine (européenne ou non), pour les élections régionales. J'ai étroitement travaillé avec 1Bru1vote à ce sujet. J'espère que ces travaux continueront à avancer au niveau du Sénat, afin que la Constitution puisse être modifiée pour permettre ce droit de vote aux non-Belges au niveau régional.

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Présentation de la note sur les communs avec Lotte Stoops.

Les communs

A travers le monde, on entend de plus en plus parler de "communs", un mode d'auto-organisation qui dépasse la division classique entre gestion étatique et logique du privé. Cela concerne la mise en commun par une communauté de personnes d'une ressource qui est en propriété commune. 

Dans certains villes, comme Bologne, il existe des partenariats entre les pouvoirs publics et des communs.

Comment développer ce modèle à Bruxelles ? Pourrions-nous également appliquer un système de partenariat Public-Commun ? J'ai souhaité faire avancer cette question au Parlement bruxellois en présentant une note de discussion sur le sujet avec ma collègue Lotte Stoops (Groen), qui a donné lieu à la visite de l'espace Maxima (Forest) et à la rencontre avec Iolanda Bianchi, chercheuse à l'Université d'Anvers.

J'ai organisé deux conférences à Vert Pop, l'événement estival d'Etopia, concernant les communs et la démocratie et la santé ("La santé est un commun", avec la participation de Pierre Dardot). Enfin, j'ai eu le plaisir de contribuer au livre "L'écologie en communs" (Samuel Cogolati, Jonathan Piron).

Les prisons : un travail de longue haleine

Le rôle des prisons dans la société et la situation carcérale m'ont toujours préoccupée. Après avoir travaillé sur ce dossier pendant 9 ans au cabinet de la Ministre Huytebroeck, j'en ai fait une de mes priorités en tant que députée.

Les prisons sont des lieux de grande vulnérabilité, souvent peu connus de la population. Il existe la croyance que la prison est une reconnaissance envers la souffrance des victimes, ce qui n'est pas toujours le cas. Plus d'infos.

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La prison de Saint-Gilles.

En tant que députée, j'ai veillé à ce que les droits humains y soient respectés, pour les détenu·e·s et leurs proches. J'ai notamment été à l'origine d'une résolution visant à favoriser les relations entre les enfants et leurs parents en prison (adoptée : COCOF, 2018 et COCOM, 2021). Je me suis également battue pour développer plus d'accompagnements des personnes détenues, leur permettant une meilleure réinsertion dans la société à leur sortie, et éviter la récidive, dont le taux est particulièrement élevé en Belgique.

En tant que Présidente également, j'ai organisé plusieurs visites des prisons avec les parlementaires : peu le savent, mais les député·e·s ont un droit de visite pour ces lieux hermétiques au public, il est important de l'activer.

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La présidence du Comité d'avis pour l'égalité des chances entre les femmes et les hommes

En 2019, j'ai présidé le Comité d'avis pour l'égalité des chances entre les femmes et les hommes au Parlement bruxellois.

Les travaux du comité ont débouché sur une série de recommandations relatives à l’égalité entre les femmes et les hommes dans l’espace public pour la Région de Bruxelles-Capitale, concernant des domaines variés : le code bruxellois de l'aménagement du territoire, l'aménagement et la gestion de l'espace public, les procédures judiciaires, la publicité sexiste dans l'espace public, le cyberharcèlement et le cybersexisme.

Santé mentale

La santé mentale fait partie de la santé plus globale et est fondamentale à la vie en société et à l'épanouissement personnel.  Elle a été une des priorités de mes actions politiques, que j'ai menée étroitement avec le secteur. Mon attention s'est particulièrement portée sur le syndrome de Diogène, l'impact de la crise du Covid-19 sur la santé mentale et la situation des jeunes, également en tant que Présidente du Parlement francophone bruxellois.

Image de Priscilla Du Preez
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Photo : Bras dessus, bras dessous

Appréhender autrement le vieillissement

La vieillesse signifie trop souvent une perte de considération, l'isolement et une perte de certains droits : droit de décider de son lieu de vie, poursuite d'activités à cause de la perte d'autonomie... L'Etat doit permettre aux personnes de vivre dignement et de conserver un statut de citoyen jusqu'à la fin de la vie.

J'ai beaucoup travaillé sur les textes législatifs, mené des débats pour mettre ces difficultés en lumière, interpellé les ministres pour faire évoluer ces problématiques. Sans oublier le travail pour une meilleure prise en compte du vieillissement des personnes d'origine étrangère.

Cela nécessite une politique ambitieuse des autorités publiques, notamment des solutions alternatives aux maisons de repos, des évolutions de l'accueil au sein de celles-ci... J'ai longtemps travaillé sur ces questions, et j'ai observé une évolution prometteuse au fil des années ; il reste cependant beaucoup de travail à faire.

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